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« Sugarland » dénonce les sucres ajoutés
Le film australien « Sugarland » dénonce l’omniprésence du sucre, y compris dans les aliments industriels classés « sains ». Alors qu’il s’apprêtait à devenir père, l’acteur australien Damon Gameau a voulu en avoir le cœur net et tester sur lui les effets de ce sucre en avalant, pendant deux mois, l’équivalent de la consommation moyenne d’un Australien, soit 160 grammes par jour (110 gr en Suisse). Ici, pas de « junk food ». Dans l’assiette, des produits réputés sains tels que müeslis, barres de céréales, jus de fruits, smoothies… Lors du bilan de santé final, le réalisateur accusait 8,5 kilos supplémentaires sur la balance et son tour de taille avait gagné 10 cm. Ses analyses de sang ont montré un prédiabète et un foie devenu gras.
(La Tribune de Genève / 13-05-2018)

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Comment acheter sain
Une appli – Yuka – fait fureur en France. Plus de 3 millions de consommateurs scannent les articles pour sonder leur qualité. « Aujourd’hui, 500’000 produits sont référencés », résume Julie Chapon, fondatrice de cette jeune pousse. Elle sera disponible en Suisse au printemps 2019. Mais l’EPFL pourrait mettre à disposition du public un système similaire dès la fin de l’été 2018. « Il suffit de scanner le code-barres pour que s’affichent automatiquement les qualités et les défauts du produit ciblé », résume Julie Chapon. Le système calcule le nombre de calories, la teneur en sucre, la présence d’additifs nocifs, les protéines, la richesse ou la pauvreté en fibres. A signaler que l’association Open Food Facts, une sorte de Wikipédia des produits alimentaires, est consultable en Suisse où plus de 16’000 produits ont déjà été scannés.
(La Tribune de Genève / 18-05-2018)

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Régime draconien pour une glycémie normale ?
Et si un régime ultra-pauvre en glucides permettait aux diabétiques de type 1 de revenir à une glycémie normale ? Une étude récemment parue dans la revue Pediatrics, menée par Belinda Lennerz, de la Faculté de médecine de l’Université Harvard, démontre que des enfants et adultes diabétiques de type 1 sont parvenus à contrôler leur glycémie en suivant pendant deux ans un régime alimentaire draconien, pratiquement dénué de glucides (30 grammes par jour). Après deux ans, enfants et adultes ont vu leur hémoglobine glyquée passer de 7,15 % à 5,67 % « Ces taux sont inhabituels, ce sont d’excellents résultats », se réjouit Jacques Philippe, médecin-chef du service d’endocrinologie et diabétologie aux HUG, à Genève. Mais des questions restent en suspens, comme de savoir « si cela pose des problèmes de croissance chez l’enfant, ou augmente les risques cardiovasculaires chez l’adulte », prévient-il. Pour Corinne Longchamp, diététicienne en diabétologie pédiatrique à Lausanne, ces régimes sont avant tout « ultra-contraignants, voire risqués, pour des résultats loin d’être assurés. Je ne recommanderais pas ce genre de diète à un patient ».
(Le Temps / 22-05-2018)

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Le chewing-gum bon contre le surpoids
Selon une étude japonaise, parue dans le Journal of Physical Therapy Science, mâcher un chewing-gum en marchant permet aux hommes de lutter contre le surpoids. Cette étude a examiné 46 marcheurs japonais âgés de 21 à 69 ans. Le rythme cardiaque était globalement plus élevé chez ceux qui mâchaient du chewing-gum. Mais chez les hommes « d’âge moyen et âgés » (40 ans et plus) s’ajoutait un effet supplémentaire : quand ils mâchent, ils ont tendance à marcher plus vite, donc à couvrir plus de distance, ce qui leur fait dépenser beaucoup plus de calories. L’effet serait moindre chez les femmes !
(La Tribune de Genève / 26-05-2018)

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Mieux manger pour mieux vieillir
L’alimentation conditionne la santé et l’âge conditionne l’alimentation. A 20, 40, ou 65 ans, les besoins alimentaires du corps ne sont pas les mêmes. Or, la plupart des personnes continuent à manger autant à 60 qu’à 30 ans et prennent du poids avec les années. «Sur plus de 5000 personnes habitant la région genevoise, il a été démontré que la masse grasse augmente progressivement avec l’âge chez les hommes, et particulièrement entre 45 et 65 ans chez les femmes, alors que la masse maigre (les muscles) diminue», explique le Dr Laurence Genton Graf, médecin-adjoint agrégée aux HUG. Le surpoids s’installe doucement, la sédentarité aussi, faisant le lit des futures pathologies de l’âge.
(Bilan / 22-05-2018)