Trois questions sur le diabète chez les seniors à Susi Leucci

TROIS QUESTIONS À
Susi Leucci, directrice de diabetessolothurn

Pourquoi est-il difficile pour les personnes d’âge mûr d’accepter le diagnostic du diabète ?

Le diagnostic du diabète est généralement une surprise pour beaucoup de gens, et une source de stress et de malaise, car ils savent que leur routine quotidienne va en être chamboulée. En effet, la maladie impose certaines exigences quotidiennes. Souvent, il faut changer de style de vie et d’habitudes, mesurer la glycémie, surveiller l’alimentation et faire suffisamment d’exercice physique. De nombreux diabétiques souffrent du fait que la maladie conditionne leur quotidien. Certains ont honte de parler du diabète, et redoutent certains commentaires et préjugés de leur entourage.

En quoi consiste l’offre de diabetessolothurn ?

Nous soutenons les personnes diabétiques tant moralement que dans la gestion de la maladie. Nous répondons ainsi à diverses questions sur le diabète, nous donnons des conseils, nous fournissons une aide à l’orientation et nous complétons le travail des médecins. En tant qu’organisation de patients, nous leur permettons d’accéder à des formations et à des consultations de diabétologie. Nous encourageons l’activité physique avec notre programme sportif DIAfit dans la région d’Olten et nous proposons une plateforme pour partager son expérience, apprendre les uns des autres et renforcer les contacts sociaux à travers des groupes d’échange. Nous nous activons à sensibiliser le plus grand nombre au diabète. Nous organisons des conférences publiques et des actions d’information avec différents fournisseurs ou des mesures gratuites de la  glycémie lors de nos manifestations de prévention et d’information pour sensibiliser la société dans son ensemble, car le diabète peut toucher tout le monde. De plus, nous offrons l’accès à un programme de manifestations conviviales avec des excursions, des barbecues, des lotos ou des repas de fin d’année, afin que les personnes diabétiques puissent échanger entre elles, intégrer un réseau et se soutenir mutuellement.

Que souhaiteriez-vous en tant que directrice générale ?

Deux choses :
• disposer de davantage de ressources pour les projets de prévention et d’information ;
• voir plus de personnes se montrer solidaires envers le travail et l’engagement de notre organisation en devenant membres, afin que nous puissions continuer à assumer un rôle d’interlocuteur pour les malades du diabète.