Presse

Obésité et sodas, même combat
Une étude parue dans la revue Nutrition & Diabetes établit pour la première fois une corrélation entre prévalence de l’obésité et consommation de boissons sucrées en excès dans certains quartiers de Genève. Basés sur les données récoltées par l’étude Bus Santé des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), les résultats montrent que, du côté de Meyrin, Vernier ou Carouge, il existe une relation entre des indices de masse corporelle (IMC) élevés et un excès de boissons sucrées chez les habitants. Les données du Bus Santé concernent 15.000 personnes de 20 à 74 ans, sur une période allant de 1995 à 2014. « Cette étude plaide pour la mise en place de programmes de santé publique de précision (…) », écrivent les HUG dans un communiqué..
(Le Temps/16-11-2019)

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Le sucre taxé à Genève ?
La Commission de la santé du Grand Conseil genevois a accepté début février à l’unanimité une motion PDC visant à introduire un prélèvement (sans préciser son montant) pour financer la lutte contre l’obésité. Genève pourrait ainsi être le premier canton à taxer le sucre ajouté dans les sodas et les plats préparés, après les initiatives infructueuses des autorités vaudoises et neuchâteloises. Le texte pourrait être adopté en mars. Rappelons que la consommation individuelle de sucre est passée de 3 à 39 kilos entre 1 850 et 2014 !
(Le Temps/11-02-2020)

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La formation influence l’espérance de vie
Près de 12 millions de personnes suivies durant vingt-cinq ans (1990-2015) et au final, plusieurs constats : oui, l’espérance de vie des Suisses augmente, mais vieillir en bonne santé n’est pas donné à tout le monde. Et selon le niveau de formation, les inégalités se creusent, révèlent des chercheurs de l’Université de Genève (UNIGE). Durant ces vingt-cinq ans, l’espérance de vie des Suisses est passée de 78 à 82 ans pour les hommes, et de 83 à 86 ans pour les femmes. Mais si l’on prend en considération les niveaux de formation (obligatoire, secondaire et tertiaire), les données concernant les hommes ayant une formation obligatoire montrent que dans les années 2000, ceux-ci ne gagnent plus d’années d’espérance de vie en bonne santé, mais stagnent à 73 ans. Au contraire, celles des hommes au bénéfice d’une formation secondaire croissent pour atteindre 78 ans en 2010, et même 81 ans pour ceux ayant une formation tertiaire. « La différence entre personnes de formation obligatoire et tertiaire peut être expliquée par des inégalités socio-économiques », estime Michel Oris, professeur à l’Institut de démographie et socio-économie de l’UNIGE.
(La Tribune de Genève/11-11-2019)

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Préserver son microbiote
Grâce aux avancées de la recherche, on sait désormais que le microbiote
intestinal joue un rôle crucial dans les fonctions digestives, immunitaires, neurologiques et métaboliques. Or, la richesse de notre microbiote est menacée dans nos sociétés, que ce soit par les antibiotiques ou par le fait de manger des aliments transformés. L’un des changements notables au sein de notre alimentation est l’apport insuffisant en fibres dites complexes (légumineuses, céréales complètes, fruits et légumes) compensée dans notre régime alimentaire actuel par des ajouts en protéines, glucides simples et lipides. Or, l’utilisation d’additifs tels que les émulsifiants et les édulcorants favorise l’inflammation intestinale qui, lorsqu’elle s’installe dans le foie, les tissus adipeux et musculaires, peut conduire à une résistance à l’insuline, préalable à l’obésité et au diabète.
(Le Temps/26-10-2019)

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La Banque mondiale contre l’obésité
La Banque mondiale appelle les pays pauvres et en développement, les plus concernés par le surpoids et l’obésité, à taxer les aliments mauvais pour la santé, car trop gras, trop sucrés ou trop salés, selon un rapport publié jeudi 6 février. L’obésité, qui n’est plus seulement un problème des pays riches, a triplé depuis 1975 à l’échelle de la planète, et les coûts qui y sont liés explosent pour les pays concernés. Or les trois quarts des adultes, et 80 % des enfants touchés, vivent désormais dans des pays à revenu faible ou moyen, particulièrement en Amérique latine. Nombre de pays font face en même temps à sous-alimentation et obésité.
(Le Monde/07-02-2020)

Auteur: Pierre Meyer