Dessin Buche
Dessin d’Eric Buche

Nul besoin de faire du sport pour bouger. Même si ce numéro fait la part belle aux diabétiques de type 1 qui pratiquent, notamment, la course à pied, l’activité physique concerne aussi, et peut-être plus encore, les diabétiques de type 2. Faire de l’exercice ne nécessite aucun entraînement, juste une envie, celle de mettre le nez dehors, en ville, à la campagne ou à la montagne.

Hors de tout objectif de performance, chacun peut, par exemple, consacrer quelques heures par semaine à la marche. Mettre un pied devant l’autre pour aller faire ses courses, pour se rendre chez le médecin, pour visiter une connaissance, pour aller à son travail ou pour accompagner ses enfants. La voiture, ce n’est pas automatique. Il suffit juste d’y penser, sachant qu’un trajet à pied ou à vélo est souvent le plus court et le plus rapide chemin d’un point à un autre. Sans compter que vous allez échapper au stress de la place de parking et de la circulation.

Pour ceux qui ont encore des doutes, les associations romandes – il suffit de les contacter – proposent toutes des sorties en groupe que ce soit pour marcher, pédaler, nager, faire de la gymnastique, du fitness, etc. N’hésitez pas à rejoindre les membres de votre association cantonale. Car si l’activité physique en solitaire vous rebute, bouger prend une autre dimension lorsque l’on est accompagné. Pour certains, ce sera rassurant et motivant, pour d’autres l’occasion d’élargir leur horizon en rencontrant d’autres diabétiques. L’occasion, bien sûr, d’échanger sur sa maladie, mais aussi sur tout autre sujet à votre convenance.

Edito VS Nord Walk Echauffement

Les bénéfices de l’activité physique pour les diabétiques sont connus : concernant la seule glycémie, elle améliore, par exemple, l’action de l’insuline, diminue l’insulinorésistance et l’hémoglobine glyquée. Elle permet aussi de prévenir les troubles cardiovasculaires, d’équilibrer, voire de réduire, son poids et d’accroitre son bien-être moral. Si elle est pratiquée régulièrement et avec une intensité modérée, elle peut contribuer à réduire de 30 à 50 % les risques de complications associées au diabète de type 2.

A tous les coups, cela vaut donc la peine de tenter le coup !

PS : En accord avec le rédacteur en chef du d-journal, diabètesuisse a décidé de supprimer cette année un numéro de votre magazine pour des raisons de déficit budgétaire alarmant. Le prochain et dernier numéro de l’année 2019 paraîtra au début du mois de décembre. Nous comptons sur votre compréhension.

Auteur: Pierre Meyer