Un quart des adultes ne bougent pas assez
Dans le monde, environ une femme sur trois et un homme sur quatre n’ont pas assez d’activité physique pour rester en bonne santé, d’après une étude réalisée par des chercheurs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les auteurs relèvent le « peu de progrès » observés entre 2001 et 2016 dans l’amélioration des niveaux d’activité physique. L’OMS recommande aux adultes de faire au moins 150 minutes d’activité physique modérée (marche rapide, nager, jardiner, faire du vélo…) par semaine, ou 75 minutes d’activité d’intensité vigoureuse (courir, sports collectifs comme le football). En dessous de ces niveaux, l’activité physique est qualifiée d’insuffisante. Dans toutes les régions du monde, à l’exception de l’Asie de l’Est et du Sud-Est, les femmes sont moins actives que les hommes.
(La Tribune de Genève / 05-09-2018)

 

 

 

 

Jeune et riche grâce à une insuline intelligente
Dans toute la presse anglaise, ce n’est qu’éloges à l’égard d’un jeune scientifique de 31 ans, Harry Destecroix. Le prodige vient de vendre sa start-up 800 millions de dollars à Novo Nordisk. L’entreprise danoise spécialisée dans les traitements contre le diabète s’est montrée très intéressée par les travaux d’Harry Destecroix sur une insuline intelligente qui pourrait réagir et s’adapter au taux de glucose : un procédé révolutionnaire permettant de limiter les risques d’hypoglycémie chez les diabétiques.
(ARC Hebdo / 30-08-2018)

 

 

 

 

Trop de sucre dans les sodas suisses
Les étiquettes de sodas suisses révèlent une surprise de taille : certains sont deux fois plus sucrés que dans d’autres pays européens. Or la consommation excessive de sucre n’est pas sans effets sur la santé. Des contre-exemples existent : l’iconique Coca-Cola, dont la recette est la même d’un pays à l’autre, ou l’Orangina, moins sucré en Suisse qu’en France. Mais la tendance générale des sodas helvétiques à être hyper-sucrés a été révélée par le magazine Bon à savoir en mai dernier. La palme revient au Fanta Lemon, qui explose les compteurs : avec 114 grammes par litre, il est le soda le plus sucré répertorié ! L’addiction des consommateurs suisses au sucre ainsi que l’inexistence d’une taxe soda seraient deux des facteurs explicatifs..
(Le Temps / 04-07-2018)

 

 

 

 

Sucre : Paris introduit une taxe progressive
Le législateur français a modifié en juillet la taxe sur les boissons sucrées, dite « taxe soda », à l’origine instaurée en 2012 et qui s’applique aux boissons contenant des sucres ajoutés. Le gouvernement entend ainsi répondre à un objectif de santé public. Jusqu’à présent, le taux de la taxe s’élevait à 7,55 euros par hectolitre de boisson, et ce, quelle que soit la quantité de sucres ajoutés. Depuis le 1er juillet 2018, plus une boisson est sucrée, plus elle sera taxée, l’idée étant de tenir compte précisément de la quantité de sucre ajouté. Le but de ce nouveau dispositif est d’obliger les fabricants à réduire la teneur en sucres des sodas. Les principaux fabricants semblent accréditer la thèse d’une certaine efficacité de cette taxe puisque certains d’entre eux (Coca-Cola, Suntory (Orangina…) et Pepsi) ont décidé de réduire les quantités de sucres ajoutés et d’étoffer leur gamme de produits contenant moins de sucres.
(Le Monde / 03-08-2018)

 

 

 

 

Le maire de Londres s’attaque à la malbouffe
Sadiq Khan, le maire de Londres, veut interdire la pub pour la malbouffe dans les transports publics de la capitale britannique. Il souhaite également bannir les nouvelles enseignes de restauration rapide dans un rayon de 400 mètres autour des écoles. Les projets du maire, qui doivent encore faire l’objet de consultations, vise à faire baisser « significativement » le taux d’obésité à Londres d’ici 2028. 40 % des Londoniens de 10 et 11 ans rencontrent des problèmes de surpoids ou d’obésité. La majorité d’entre eux sont des enfants issus de milieux défavorisés. L’initiative a été saluée par l’Ordre royal des pédiatres.
(Le Vif / 11-05-2018)

Auteur: Pierre Meyer